Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance (1873-1874), tome 5.djvu/28

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
[ AILETTE ]
— 18 —

de conserver le haubergeon, la cotte de mailles et la cotte d’armes, mais alourdissaient d’autant l’adoubement. Ces ailettes étaient alors peintes comme les écus, aux armes du personnage. La figure 3 fait voir comment, au moment, de charger, les ailettes étaient attachées l’une à l’autre à leur paille supérieure par des courroies passantdevant et derrière le cou, afin de les incliner en forme de toit vers le heaume, et de les empêcher de dévier ou de ballotter. Lorsqu’on ôtait le heaume, — ce que les hommes d’armes s’empressaient de faire dès que l’on ne combattait pas, — on débouclait en même temps les courroies supérieures des ailettes, et celles-ci reprenaient leur position verticale le long des épaules. Ces ailettes rectangu-