Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance (1873-1874), tome 5.djvu/271

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ne sert plus qu’à couvrir les jonctions de la bavière (lorsqu’elle ne forme pas colletin) avec le corselet (fig. 6[1]).

Ce bacinet, dont la visière est forgée en façon de masque, possède une bavière et son tymbre, conformément à l’usage admis à cette époque, couvre la

nuque entièrement. Une bavière étroite est rivée à la base de ce tymbre, et sous la bavière on voit encore un petit camail qui tombe sur le corselet, mais ne couvre plus les épaules, comme dans le précédent exemple. Cependant les hommes de pied conservent encore le camail de peau ou de mailles, avec la salade et la brigantine : témoin ce fantassin de 1440 environ (fig. 7[2]). Il est vêtu d’un jacque de mailles dont la jupe couvre le haut des cuisses, et dont les manches, très-courtes, n’atteignent pas la saignée. Par-dessus le jacque de mailles

V. — 32
  1. Manuscr. Biblioth. de Troyes (commencement du xve siècle).
  2. Manuscr. Biblioth. nation., Chron. de Froissart, français.