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plus sûrement. En B, est tracé l’un des rivets de cuivre, grandeur d’exécution, qui étaient destinés à maintenir la doublure intérieure de la visière, faite de soie ou de toile. Ce bacinet est d’une exécution

parfaite, et l’acier en est admirablement travaillé. Le corselet de fer passait sous le camail de mailles, qui n’était là que pour masquer la jonction du bacinet avec le liant du corselet. Mais la naissance du cou ne paraissait pas encore suffisamment garantie par ce camail ; aussi fit-on, à la même époque, des bacinets avec colletin d’acier qui couvrait la partie supérieure du corselet (fig. 8[1]). Ce beau bacinet présente un babillement de tête des plus complets

  1. Du musée de Pierrefonds (1390 environ).