Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne à la Renaissance (1873-1874), tome 5.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
[ ARMURE ]
— 115 —

dans le précédent exemple, ne se relevait pas, mais s’enlevait au besoin[1].

De 1350 à 1390, l’armure s’ajuste de plus en plus au corps, mais cependant elle est accompagnée parfois d’accessoires flottants, manches, jupes, sous la cotte. C’était la mode alors, vers 1350, dans le costume civil, de porter de longues manches taillées en barbes d’écrevisse, et des cottes fendues de même, découpées sur les bords. L’exemple que nous donnons ici (fig. 36) provient d’un manuscrit fait pour le roi Jean[2], et qui doit dater par conséquent de 1355 environ. L’homme d’armes est vêtu d’une cotte fendue du côté dextre, descendant à mi-jambes, sur laquelle est une surcotte courte de mailles.

  1. Manuscr. Biblioth. nation., le Miroir historial, français (fin du xive siècle).
  2. Biblioth. nation., Tite-Live, trad. franç., n°239.