assez que cette cotte était solidement doublée à sa partie supérieure.
Un très-curieux manuscrit de la Bibliothèque nationale, intitulé, Pèlerinage de la vie humaine[1], fournit de précieux détails sur l’adoubement de l’homme d’armes à la fin du xiiie siècle, et donne les noms de chaque partie du vêtement. Une des vignettes représente la perche à laquelle sont appendues les pièces de l’armure (fig. 23). Au-dessous on lit les vers suivants :
« Là sont heaumes et haubergeons
« Gorgereites et gambesons
« Targes et quanques faillir puet
« A cil qui deffendre se veult. »
Sur la perche on voit en effet : en A l’épée, en B le haubert ou haubergeon, en C le gambison, en D l’écu ou targe et les gants, en E le heaume. Ailleurs une femme prend une tunique (fig. 24) et au-dessous on lit :
- ↑ Français, n°1643.