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sphérique. Ces coups ne pouvaient être dirigés qu’obliquement ; dès lors, au lieu de rencontrer une surface normale à leur direction, ils frappaient sur un angle qui offrait une très-grande résistance. Pour qu’un cavalier pût frapper son adversaire de manière à faire tomber le poids de sa hache ou de sa masse normalement à la partie plate du sommet du heaume, il eût fallu qu’il se trouvât plus élevé que cet adversaire, qu’il se mît à genoux sur la selle de son cheval : aussi le cavalier, au moment de diriger un coup de hache ou de masse, se dressait-il autant que possible sur ses étriers, afin que son arme pût enfoncer la partie plane du heaume. Avait-on aussi pour cette sorte d’attaque des haches à fer pesant et à long manche flexible, semblables à celle qui est représentée sur la figure 16.

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