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[ CHAISE ]
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du corps ; il est fait d’une étoffe souple qui n’avait rien à craindre du froissement, et pouvait, sans gêner le personnage, tenir avec lui dans un espace assez resserré.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/1f/Viollet-le-Duc_-_Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%27%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance_%281873-1874%29%2C_tome_1-60.png/450px-Viollet-le-Duc_-_Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%27%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance_%281873-1874%29%2C_tome_1-60.png)
Nous venons de dire que la Syrie eut une influence sur les meubles usuels vers le commencement du XIIIe siècle. En effet, à cette époque, on voit dans les peintures, bas-reliefs et manuscrits, des chaires figurées qui rappellent certaines formes encore usitées dans l’Inde, en Perse et en Égypte. Telles sont les deux chaires représentées dans les deux figures 6 et 7[1]. Ces deux chaires, dont l’une dépourvue et l’autre munie de bras, ont leurs montants et dossiers de bois tournés ;
- ↑ Du manuscrit de la Bibl. nat. ancien fonds Saint-Germain, no 37, XIIIe siècle. Nous avons donné à ces copies de meubles une apparence réelle que les vignettes ne présentent que grossièrement ; mais leur forme est parfaitement indiquée d’ailleurs.