charnière à, leur extrémité (fig. 6 bis), et reçoivent une fiche ou
plutôt un boulon sur lequel roule le couvercle. Afin d’éviter que le
contre-coup de ce couvercle ne vienne à fatiguer les charnières de
bois lorsqu’on le laisse retomber, deux bouts de chaîne A, attachés
à un piton et à l’extrémité de la penture, arrêtent les deux angles
postérieurs de l’abattant. Ces chaînes ont encore pour effet d’empêcher
de forcer le meuble en brisant les charnières ou en enlevant les
fiches. Ce couvercle, à gorge sur les côtés, tombe dans une feuillure
garnie de goujons B, qui arrêtent tout mouvement de va-et-vient, et
maintiennent la gorge parfaitement fixe dans sa feuillure. Les ais du
coffre sont fortement maintenus par des membrures intérieures, et
l’on observera que le couvercle n’est pas plan, mais forme deux
pentes s’inclinant légèrement à droite et à gauche (voy. fig. 3), ce
qui donne au meuble un caractère de solidité particulier ; le couvercle
est maintenu ouvert au moyen d’une chaîne intérieure. Quoique
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