ture est exécutée sur une toile marouflée sur le bois. M. Vitet, dans sa Description de la cathédrale de Noyon, et M. Didron, dans les Annales archéologiques[1] ont donné une description étendue de ce meuble ; nous y renvoyons nos lecteurs, car nous ne pourrions rien ajouter à ce que ces deux savants archéologues en ont dit. Nous joignons à la figure 10 une partie coloriée de l’armoire de Noyon (pl. I)[2], qui nous dispensera de plus longs détails. Les deux côtés du meuble de Noyon sont décorés de chevrons peints en blanc, alternés avec d’autres chevrons jaunes.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/95/Viollet-le-Duc_-_Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%27%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance_%281873-1874%29%2C_tome_1-20.png/450px-Viollet-le-Duc_-_Dictionnaire_raisonn%C3%A9_du_mobilier_fran%C3%A7ais_de_l%27%C3%A9poque_carlovingienne_%C3%A0_la_Renaissance_%281873-1874%29%2C_tome_1-20.png)
Le moine Théophile, dans son Essai sur divers arts, ouvrage qui date du XIIe siècle, donne la manière de préparer les panneaux, les portes de bois destinés à recevoir de la peinture. Cette méthode paraît avoir été suivie dans la fabrication des deux armoires de Bayeux