près de l’évêque toutes les fois qu’il officiait solennellement[1]. Cette
armoire était entièrement couverte de peintures représentant des
translations de reliques. Les sujets qui garnissent les panneaux sont
blancs sur un fond vermillon ; les montants et traverses sont remplis
par un ornement blanc courant sur un fond noir avec filets rouges ;
les fleurons sont blancs, noirs et rouges. Nous donnons (fig. 6) la
moitié de cette armoire, qui se composait autrefois de huit travées.
Une seule tablette épaisse la sépare horizontalement au droit de la
traverse intermédiaire, de sorte que les panneaux, s’ouvrant deux
par deux, laissaient voir séparément les cellules du meuble ; il fallait
forcer l’une après l’autre toutes les vertevelles pour s’emparer
des objets renfermés dans chacune de ces cellules. On remarquera
la disposition des verrous fermant à la fois deux panneaux en s’engageant
dans un piton posé sur les montants, et le dépassant assez
pour mordre sur le panneau qui n’est pas muni de vertevelle. La
figure 7 présente quelques détails des ferrures ; la figure 8, un détail
de l’un des fleurons terminant le montant du milieu, et les peintures
de ces montants et traverses.
Ces exemples font voir que la principale décoration de ces meu-
- ↑ Hist. somm. de la ville de Bayeux, par l’abbé Béziers.