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porte que les grains entraient dans l’usine. Cet étage, qui ne se compose, comme le rez-de-chaussée, que d’une salle, contient des latrines en F ; une petite porte I s’ouvrait autrefois sur une galerie de bois J, qui probablement régnait le long de la façade d’aval. On montait au second XXX également par un escalier de bois. Cet étage est muni aux quatre angles d’échauguettes flanquantes dont l’une contient l’escalier qui monte aux combles et au crénelage supérieur. Quatre fenêtres éclairent cette salle, percée en outre de sept meurtrières et garnie d’une cheminée.

Voici (3) la vue perspective de ce moulin prise du point P[1]. M. Léo

    recommander le travail de M. Léo Drouyn à nos lecteurs. On ne peut trouver réunis plus de renseignements intéressants sur les monuments d’une de nos belles provinces de France, ni rendre avec plus de charme et de scrupule l’aspect de ces édifices civils et militaires.

  1. Les crénelages seuls aujourd’hui sont détruits. Les autres parties de la construction sont à peu près intactes.