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avons observée à droite dans les plans du rez-de-chaussée et du premier étage, par la rampe détournée prise aux dépens de l’épaisseur du mur, on arrive au couloir S, qui, par une porte, permet d’entrer dans la salle J″″.


De sorte que si, par surprise ou autrement, un ennemi parvenait à franchir la rampe E′, les défenseurs pouvaient passer par le couloir S, se dérober, descendre par la cage de l’escalier I (plan du rez-de-chaussée), sortir par la porte G, aller chercher l’issue M communiquant avec le fossé ; ou encore remonter par l’escalier N, la tour B (plan du premier étage), rentrer dans la salle J′ par l’antisalle P, prendre l’escalier à vis et se joindre à la portion de la garnison qui occupait encore la moitié du donjon. Si, au contraire, l’assaillant, par la sape ou l’escalade (ce qui n’était guère possible), s’emparait de la salle J‴ (plan du deuxième étage, fig. 3), les défenseurs pouvaient encore se dérober en sortant par l’antisalle P′ et en descendant les rampes T communiquant, ainsi que nous l’avons vu, soit avec la salle J′ du premier étage, soit avec l’escalier N. Ou bien les défenseurs pouvaient encore monter ou descendre l’escalier à vis O, en passant