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sures ainsi que l’indique la fig. 9, afin d’empêcher les boulets ennemis de glisser sur les parois des ébrasements et de frapper la pièce.


Il va sans dire que ces redans sont promptement détruits par l’artillerie des assiégeants et même altérés par le souffle de la pièce. Dès l’époque de François Ier, on en vint, lorsqu’on voulut armer une forteresse, à couronner les boulevards et les courtines par des talus en terre mélangée avec des brins de bois ou du chaume.


En cas de siège, on ouvrait des embrasures dans ces talus (10), et on maintenait leurs parois verticales par des madriers. Cette méthode est encore suivie de nos jours. On augmentait au besoin le relief du parapet par des gabionnades ou des sacs à terre.