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sur ses genoux (3) ; de la main droite (mutilée aujourd’hui), ce personnage paraît bénir ; la tête manque, ce qui nous embarrasse un peu pour désigner cette statuette que cependant nous croyons être le Christ. Au-dessus sont les quatre évangélistes, c’est-à-dire en bas le lion et le bœuf, au-dessus l’aigle et l’ange. Malheureusement les deux bras de la loi Nouvelle sont brisés. Au geste, on reconnaît toutefois qu’elle tenait l’étendard de la main droite et le calice de la gauche.


Cette statue, d’une belle exécution, pleine de noblesse, et nullement maniérée comme le sont déjà les statues de cette époque en Allemagne, est couronnée. Elle est, ainsi que son pendant, couverte par un dais.