Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 1854-1868, tome 4.djvu/345

Cette page a été validée par deux contributeurs.
[corniche]
— 342 —

corbeaux. Posée à une grande hauteur, cette corniche produit beaucoup d’effet, à cause du jeu des ombres et des lumières sur ces saillies si franchement accusées.

Ici, contrairement aux habitudes des artistes du XIVe siècle, les détails de la sculpture sont à l’échelle du monument ; ils ne rapetissent pas les masses, mais les font valoir, au contraire, par une exécution grasse et large.

Pendant le cours du XIVe siècle, nous voyons peu à peu les crochets remplacés, dans l’assise inférieure des corniches, par des frises de feuillages profondément refouillées, mais dont l’irrégularité et l’exécution maigre ne donnent plus ces points saillants à espaces égaux, ces têtes de crochets qui, à distance, sont d’un effet si monumental et rappellent encore les corbeaux de l’époque romane. Nous présentons (24) une de