listes occupent les angles des ébrasements[1]. On voit s’élever, sur les deux pieds-droits, à la droite du Christ, les vierges sages ; à la gauche, les vierges folles[2] ; au-dessous d’elles, un arbre feuillu, auquel sont suspendues des lampes, du côté des vierges sages ; du côté des folles, un arbre mort frappé d’une cognée[3]. Le linteau, qui ferme la porte au-dessus du trumeau, représente la résurrection, le pèsement des âmes et la séparation des élus des damnés. Au-dessus, dans le tympan, le Christ au jour du jugement, nu, montrant ses plaies ; des anges tiennent les instruments de la Passion ; la Vierge et saint Jean à genoux implorent le divin Juge[4]. Dans les voussures, des anges[5] ; à la gauche du Christ, les supplices des damnés ; à la droite, les élus ; puis les martyrs, les confesseurs, les vierges martyres, les rois, les patriarches, ou des prophètes, quelquefois un arbre de Jessé[6]. Des deux côtés de la porte, l’Église et la Synagogue[7]. Le trumeau de l’une des deux portes latérales est occupé par la statue de la Vierge tenant l’enfant Jésus[8] ; ses pieds portent sur le serpent à tête de femme. Sur le socle est sculptée la création de l’homme et de la femme, et l’histoire de la tentation[9]. Sur la tête de la Vierge, et lui servant de dais, l’arche d’alliance, soutenue par des anges[10]. Des deux côtés, dans les ébrasements, les rois Mages, l’Annonciation, la Visitation, la Circoncision, David[11]. Sur le linteau de la porte, on voit les rois et les prophètes[12], ou Moïse et Aaron et des prophètes[13]. Au-dessus, la mort de la Vierge[14] ou son ensevelissement par les apôtres et l’enlèvement de son corps par les anges[15]. Dans le tympan, son couronnement[16]. Les voussures contiennent des anges, les rois ancêtres de la Vierge, et les prophètes qui ont annoncé sa venue[17]. La troisième porte est ordinairement réservée au saint patron du diocèse ; à Amiens, c’est saint Firmin qui occupe le trumeau ; des deux côtés, dans les ébrasements, viennent les représentants de l’ordre religieux dans l’ancienne et la nouvelle loi ; Aaron, Melchisedech et l’Ange ; les premiers prêtres martyrs, saint Étienne, saint Denis, etc. ; quelquefois des saints vénérés dans la localité, comme sainte Ulphe, saint Honoré et saint Salve à Amiens. Les linteaux et tympans de ces portes, consacrées au saint patron du diocèse, contiennent sa légende et l’histoire de la translation de ses reliques[18]. Sur les soubassements ou les pieds-droits de l’une de ces portes latérales sont sculptés, en bas-relief, un zodiaque et les travaux de l’année[19]. À Amiens, sur les faces des contreforts, en avant des trois portes, sont posées les statues des prophètes, et, au-dessous, les prophéties dans des médaillons ; c’est comme une sorte de prologue aux scènes sculptées
- ↑ Paris.
- ↑ Paris, Amiens, Sens.
- ↑ Amiens
- ↑ Paris, Amiens, Reims, Chartres.
- ↑ Paris, Amiens, Reims, Chartres.
- ↑ Amiens.
- ↑ Paris.
- ↑ À Paris, la Vierge est à la porte de gauche, en regardant le portail ; à Amiens, à la porte de droite.
- ↑ Paris, Amiens.
- ↑ Idem.
- ↑ Amiens, Reims.
- ↑ Paris.
- ↑ Amiens.
- ↑ Paris.
- ↑ Amiens, Senlis.
- ↑ Paris, Amiens, Senlis, Reims.
- ↑ Amiens.
- ↑ Reims, portail septentrional ; Amiens ; Paris, Meaux, portail méridional.
- ↑ Paris, Reims, Amiens.