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hampe, et les crins sur la palette. Le Médecin (probablement) (19) ; des plantes poussent sous ses pieds ; le haut de la figure est mutilé[1].

Nous trouvons encore une série assez complète des arts libéraux figurés

  1. Il y a des lois qui prononcent des peines assez sévères contre ceux qui mutilent les édifices publics ; les cathédrales et les églises, que nous sachions, ne sont pas exceptées. Tous les jours, cependant, des enfants, à la sortie des écoles, jettent des pierres, à heures fixes, contre leurs sculptures, et cela sur toute la surface de la France. Il nous est arrivé quelquefois de nous plaindre de cette habitude sauvage ; mais la plainte d’un particulier désintéressé n’est guère écoutée. Les magistrats chargés de la police urbaine rendraient un service aux arts et aux artistes, et aussi à la civilisation, s’ils voulaient faire exécuter à cet égard les lois en vigueur. On le fait bien pour la destruction intempestive du gibier. Or un bas-relief vaut, sinon pour tout le monde, au moins pour quelques-uns, une perdrix, et les lois s’exécutent d’ordinaire, quel que soit le petit nombre de ceux dont elles protègent les intérêts (voy. art. 257