par le parement extérieur, qui, reportant le poids des maçonneries sur des points isolés, maintenaient les parapets et empêchaient les murs de tomber d’une seule pièce, à moins que les assiégeants n’eussent précisément sapé les points d’appuis masqués (58), ce qui ne pouvait être que l’effet du hasard.
Au XVIe siècle on perfectionna ce système ; non-seulement on pratiqua des arcs de décharge dans l’épaisseur des courtines de maçonnerie, mais on les renforça de contre-forts intérieurs noyés dans les terrassements et buttant les revêtements au moyen de berceaux verticaux (59).
On eut le soin de ne pas lier ces contre-forts avec la partie pleine des murailles dans toute leur hauteur, pour éviter que le revêtement en tombant par l’effet des boulets n’entraînât les contre-forts avec eux ; ces éperons intérieurs pouvaient encore, en maintenant les terres pilonnées entre eux, présenter un obstacle