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de bois (fig. 32), et qui étaient nécessaires à l’approvisionnement des parapets et à la circulation, sans gêner les arbalétriers ou archers postés en G (fig. 33).


Pour les tours on fit mieux encore (34). Disposant l’étage des mâchicoulis G comme celui des courtines, on suréleva le mur C d’un étage H percé de créneaux ou de meurtrières, et même quelquefois à la chute des combles en I on ménagea encore un chemin découvert crénelé. Ainsi le chemin G eût-il été pris par escalade, ou au moyen des beffrois mobiles, après la destruction des parapets B, qu’en barricadant les portes K on pouvait encore culbuter l’assaillant qui serait parvenu à se loger en G sur un espace sans issues, en lui jetant par les créneaux des étages H et I des pierres, madriers et tous autres projectiles. Le manuscrit de Froissart, de la bibliothèque Impériale, que nous avons déjà