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l’assiégé qui étant en forces pouvait toujours de plain-pied se jeter sur les assaillants et les culbuter dans les fossés (voy. Courtine, Tour).

Philippe le Hardi, lors de la guerre avec le roi d’Aragon, continua ces travaux avec une grande activité jusqu’à sa mort (1285). Carcassonne se trouvait être alors un point voisin de la frontière fort important, et le roi de France y tint son parlement. Il fit élever les courtines, tours et portes du côté de l’est[1], avança l’enceinte intérieure du côté sud, et fit réparer les murailles et tours de l’enceinte des Visigoths (11).

Nous donnons ici le plan de cette place ainsi modifié. En A est la grosse barbacane du côté de l’Aude dont nous avons parlé plus haut, avec ses rampes fortifiées jusqu’au châ-

  1. Entre autres la tour dite du Trésau et la porte Narbonnaise (voy. Porte , Tour).