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Ah’med, écrit dans le langage de Delhi, en 1874, et dont M. Kempson a donné en 1884 une traduction abrégée ; — 5° le conte du prince de Sérandîb et de la belle Gulândâz, qui a été publié par M. Garcin de Tassy dans sa Chrestomathie hindoustanie et qui est en un dialecte mixte où domine le dakhnî.

Les textes hindîs comprennent 1° onze contes ou morceaux en prose pris dans les recueils que j’ai déjà nommés et dans les Manuels de MM. Etherington et Pincott : le premier n’est qu’une transcription en dêvanagarî du premier conte hindoustani-urdû ; — 2° un petit poème fort intéressant, les lamentations de Daçaratha, par le célèbre Bâbû Hariçcandra, extrait du petit volume compilé par Ayôdhya Prasâd, de Muzaffarpur et publié par M. Fr. Pincott à l’occasion du jubilé cinquantenaire de la Reine Victoria ; — 3° l’épisode du roi Vikramâditya et des quatre rubis, qui forme le dix-septième conte du Siṁhâsan battîsî[1].

Après les textes viennent deux vocabulaires, hindoustani-urdû et hindi, dans l’ordre alphabétique de chacun des deux alphabets indo-persan et dêvanagarî. J’ai joint à chacun des mots sa transcription ; dans le vocabulaire

    ment d’une langue quelconque, de la version le principal, et du thème l’accessoire. La version, par ses trois opérations successives : recherche des mots, décomposition des phrases grammaticales, rédaction en français, enseigne successivement le vocabulaire, la grammaire, la syntaxe ; le thème n’est que la répétition des mots appris, l’application des règles constatées, la confirmation pratique des études quotidiennes ».

  1. Je possède, de cet intéressant recueil de contes, un exemplaire lithographié dans l’Inde (avec figures) et relié avec un Bâg ô Bahâr, un Bâitâl pacîsî, un Môhanî caritr et un Kavittâwalî, tous en caractères dévanagarîs et lithographiés. Ce volume a appartenu au regretté James Darmesteter auquel on l’avait donné à Lahore le 22 mars 1886.