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doute bien des omissions et de nombreuses inexactitudes. Ainsi, à la p. 30, j’aurais peut-être dû expliquer que sampatfôm est le pluriel de sampat et sampattiyôm celui de sampattî. Aux p. 44-45, on aura compris que, si les particules se joignent au signe du génitif, c’est que ce sont des adverbes ou des substantifs pris adverbialement (mais conservant leur genre, ce qui rend compte de l’emploi du féminin). À la p. 58, l’exemple tum sâ mitr تم سا متر n’est peut-être pas suffisant pour montrer que se joint à l’oblique ; j’aurais mieux fait de prendre l’autre exemple donné par M. Kellogg मुझ सा पापी mujh sâ pâpî « pécheur comme moi ». À la p. 60, à côté du dialectique dunum, on aurait pu donner les variantes historiques dunâum, dânâum, de donôm « tous deux » et citer même ubhay, ubhâu qui représentent le duel sanskrit ubhâu « ambo » et qui ont pour succédanés jug, jugal, yugal, jôṛî, joḍâ (de yuga « paire, couple » ). À la p. 80, était-il utile de faire remarquer expressément que , , , sont les féminins de kiyâ, diyâ, liyâ, les autres féminins étant régulièrement huî, muî, gayî, ṭhâî. À la p. 84, en citant dîjê et kîjê, j’aurais pu faire observer que les respectueux -jiyè et -jiyô se contractent en -jê et -jo dans certaines formes très usuelles. À la p. 70, on trouvera probablement peu précise l’explication de la différence de sens entre le transitif et le causatif cette différence se comprend pourtant sans peine si l’on veut bien considérer que « ouvrir » est le transitif et « faire ouvrir » le causatif ; dans le premier, c’est le sujet qui fait l’action ; dans le second, l’action est faite par un autre que le sujet. La difficulté existe surtout pour les verbes essentiellement transitifs comme « boire, manger » ; « boire » pî-nâ a pour transitif pilânâ « abreuver, donner à boire à quelqu’un » et pour causatif pilwâ-nâ « faire boire, faire donner à boire, faire