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À MES CAMARADES

DU COLLÈGE COLONIAL DE PONDICHÉRY


En 1855, on avait trouvé aux environs de Pondichéry, de grandes colonnes monolithes de enfouies, disait-on, en 1761 par les Anglais. Décorées de sculptures représentant des divinités hindoues, elles ornaient, croyait-on, au dernier siècle, le palais ou plutôt l’hôtel de Dupleix, dans l’enceinte du Fort-Louis rasé par les Anglais après la capitulation du 15 janvier 1761. Ces monolithes ont été dressés il y a quelques années à l’entrée de la place du Gouvernement, l’ancien emplacement du Fort-Louis, où ils font pour ainsi dire escorte à la statue de l’ancien Gouverneur qui rêvait pour la France dans l’Inde le rôle civilisateur dont après nous s’est emparé l’Angleterre : je suis de ceux qui regrettent cet efface-