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vant seul la signature de la Société, ce qui était prudent. Les deux associés étant tombés malades en même temps, ils furent guéris à la fois et peut-être grâce au même remède, par Pierre Brakmann, maître maréchal-ferrant, à la Guillotière. Los Rios eut la générosité de prendre tous les frais à sa charge et le cheval n’eut rien à payer. L’histoire rapporte que les deux, l’homme et le cheval, étaient très petits.

On doit au chef de la société divers ouvrage, entre autres ;

Bibliographie instructive, ou notice de quelques livres rares, singuliers et difficiles à trouver… Avignon et Lyon, 1777, in-8o, avec un portrait de l’auteur.

Ce volume, écrit avec une certaine désinvolture n’indque pas des connaissances bien sérieuses ni bien profondes. Même dans les plagiats qu’on lui a reprochés, il n’a pas fait un choix heureux.

Œuvres de François de Los Rios, libraire à Lyon, contenant plusieurs descriptions et observations, sur des objets curieux ou particuleirs, aventures, voyages, etc. : Londres (Lyon) chez Molin, 1789, in-8o.

Cet ouvrage est dédié à son cheval.

Petite Bibliothèque amusante ou recueil de pièces choisies. London, (Lyon) 1781, in-16.

La science de la librairie, à l’usage des élèves de cet état, etc.

En 1768, il avait acheté la Bibliothèque des Jésuites de Lyon qui contenait, entre autres pièces précieuses, la Bibliothèque du Père Menestrier. Il se hâta de vendre le tout, sans en profiter pour son instruction ou ses travaux.

Au moins de septembre 1794, il vendit son commerce de librairie au sieur Antoine Lafarge et entra, comme simple commis, dans la Maison Perisse qui prenait déjà une grande