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accourue de toutes parts pour admirer ce merveilleux spectacle ; je fus séparé de celui que je suivais et bousculé par la cohue ; je finis par en sortir, brisé, ahuri.

« Je cherchais mon porteur de bottes, en vain parcourus-je tout le temple ainsi que les chapelles éparses dans les jardins ; enfin, n’en pouvant plus, aspirant à quelques moments de repos, je m’enfonçai dans un taillis, abri délicieux d’ombre et de fraîcheur.

« Quel spectacle s’offre à ma vue !



« Sur le dos, le nez dans son casque colonial, mon gentleman ronflait à pleins poumons.

« Pour goûter un repos sans mélange, il avait enlevé mes bottes et les avait posées à côté de lui sur le satin vert du gazon.

« Qu’elles étaient belles ! Combien le soleil jouait agréablement sur les spasmes de la peau de crocodile ! Vrai, il en avait pris le plus grand soin, je comptais l’en féliciter