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je tombe sur le nez, me relève et prends ma course furibonde.



« Pendant ce temps, le cocher, que je n’avais pas payé, appelait la garde ; les employés, me voyant couvert de sang dont mon nez ruisselait, criaient à l’assassin ; les femmes, les enfants, les chiens s’apeuraient, et moi, toujours courant comme un possédé, je m’embarrassai dans les valises et j’arrivai sur le quai de la gare pour voir ma botte droite monter dans un sleeping-car. Le train, à cet instant, s’ébranlait dans un tintamarre de ferraille et un nuage de vapeur. Je tombai mourant sur un banc…, des gens se précipitèrent sur moi en m’inondant d’eau de Cologne, on me fit respirer des sels anglais, on me tamponna les narines d’ouate. C’était à qui m’entourerait de plus de prévenances, d’atten-