Cette page a été validée par deux contributeurs.
CHAPITRE III
LES QUALITÉS DU BOY JINGO. — ANECDOTE PIQUANTE
« En dépit de ses étourderies, mon éléphant domestique fut, vous dis-je, le meilleur des serviteurs pendant cinq ans.
« Mais, un de nos écrivains les plus célèbres, La Bruyère, n’a-t-il pas observé que : « Il y a dans l’art un point de perfection, comme de bonté ou de maturité dans la nature. » Il en va de même dans l’éléphant domestique.
« Un jour, je m’aperçus, en effet, que mon brave Jingo avait sensiblement changé, et que ses plus précieuses qualités s’étaient altérées jusqu’à devenir presque des vices.
« Cette transformation, d’ailleurs, je la considère aujourd’hui comme fatale. D’un point de vue opposé au nôtre, elle