Courge à la moelle. réd. au huitième. |
Plante coureuse, à tiges minces et longues ; feuilles moyennes, profondément divisées en cinq lobes, qui sont souvent eux-mêmes ondulés ou dentés sur les bords, d’un vert franc quelquefois parsemé de taches grisâtres, très rudes au toucher. Fruit oblong, de 0m,25 à 0m,40 de longueur sur 0m,10 à 0m,12 de diamètre, portant, surtout au voisinage du pédoncule, cinq ou dix côtes plus ou moins accentuées ; écorce lisse, jaune terne ou blanc jaunâtre. Les fruits se consomment habituellement quand ils ont atteint à peu près la moitié de leur développement : la chair en est alors très tendre et moelleuse ; elle devient au contraire assez sèche à l’époque de la maturité.
Courge blanche non coureuse. réd. au sixième. |
Variété extrêmement distincte à cause de son mode de végétation. Les tiges, en effet,, au lieu de s’allonger, restent très courtes, assez grosses, donnant naissance près à près à des feuilles d’un vert foncé avec quelques macules grisâtres, profondément découpées et dentées sur les bords. Fruits plus allongés que ceux de la courge à la moelle, atteignant 0m,35 à 0m,50 de longueur sur 0m,42 à 0m,15 de diamètre, un peu amincis et marqués de cinq côtes.
Comme ceux de la C. à la moelle, les fruits se consomment habituellement avant leur complète maturité et sont remplacés successivement par de nouveaux fruits.