Plante différant beaucoup, comme aspect, de la Ch. sauvage ordinaire,
Chicorée sauvage améliorée. réd. au huitième. |
C’est une variation de la précédente, à feuilles maculées et flagellées de rouge, qui paraît brun sur les feuilles développées au grand air, mais qui reprend toute sa vivacité de coloris sur celles qui se sont développées dans l’obscurité. Cette panachure, qui est très vive, fait de cette plante une très jolie salade quand elle a été blanchie artificiellement.
Cette variété, très curieuse par l’aspect de ses feuilles, qui sont très finement découpées, laciniées et frisées, paraît tenir, jusqu’à un certain point, de la Ch. endive. Il y a aussi d’autant plus de motifs de supposer qu’elle provient d’un croisement entre les deux espèces, qu’elle est d’une variabilité extrême, que les feuilles en sont souvent presque entièrement glabres, et qu’elle ne paraît pas aussi complètement rustique que les autres formes jardinières de la Ch. sauvage.
M. Jacquin aîné, qui s’est occupé avec constance et succès de l’amélioration de la chicorée sauvage, a réussi autrefois à fixer assez complètement un certain nombre d’autres formes qu’il désignait sous les noms de Ch. sauvage améliorée demi-fine ; demi-fine à feuilles jaunes ; demi-blonde, forme de laitue pommée ; brune, forme de laitue pommée.
Nous ne croyons pas que la culture de ces diverses races ait été continuée après lui.