Page:Villiers de L’Isle-Adam - Chez les passants, 1890.djvu/42

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

N. - S. JÉSUS-CHRIST SUR LES PLANCHES - 33

le dit pas. Du moins, la tendresse de Jésus reste cachée derrière un voile. C'est ce qui prouve jusqu'à quel point M. Darzens a le sentiment de la POÉSIE historique. »

C'est très galant.

Au point de vue du simple sens commun nous lisons :

(Même préface)
PAGES 5 ET 6 PAGE 11
« Comment animer de nos ardeurs ces êtres merveilleux qui ont le mieux fourni à l'humanité la vision du divin ? Les amener à la RÉALITÉ, ce serait les faire entrer dans le néant. Vapeurs dorées, à forme humaine, ils disparaissent dès qu'on les touche et qu'on leur suppose une consistance et des passions charnelles

— « Les divinités grecques ne sont que de pures abstractions, tandis que Jésus a réellement vécu et foulé cette terre. Si la LÉGENDE l'a transfiguré, il n'en reste pas moins, par bien des côtés, par son corps et par ses discours fort humains, l'un de nos frères ».


Pas de commentaires n'est-ce pas ?

Seulement que penser d'un auteur s'attestant « chrétien fervent », se glorifiant d'être de l'église catholique, apostolique et romaine