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Maître Janus impassible

Ton être, non : ton devenir, cette besace ! Un grain de sable suffirait à cette œuvre. Et tu hésites à secouer cette dépendance, à t’en délivrer ?

En parlant, maître Janus s’est détourné vers la fenêtre effondrée ; il a regardé l’atmosphère noire et sombre.
À présent, il se trouve que l’air s’est bleui, éclairci, illuminé : la pluie a cessé ; les rumeurs lointaines s’apaisent, l’orage s’étant comme résolu en ce dernier coup de tonnerre. La nuit est devenue sereine : c’est un calme enchantement sur les bois.
Axel regarde avec étonnement le pacifique aspect si soudain du dehors nocturne. Puis, il descend, en silence, vers l’âtre, s’assoit et son regard tombe sur la lueur de la lampe allumée par Maître Janus.
Axël

Quelles étranges lueurs jette cette lampe ! C’est la vieille lampe isaïque, trouvée, en Palestine, par les Rose-Croix ? Pensif : Cette flamme qui me regarde a peut-être éclairé Salomon.

Il médite quelques instants.

Salomon ! — Ce nom éveille, en moi, des mondes de songes ! — Ah ! qui me donnera de découvrir l’Anneau ! tel que, dans le sépulcre inconnu du Prince-des-Mages, il resplendit, quelque part, sous l’Orient !