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duel et lu dans les replis des feintes. Ils s’éclairent en voyant le comte d’Auërsperg avancer vivement d’un pas, sur la rupture du Commandeur, et s’effacer d’une manière sans doute significative pour le vieux soldat. — Ukko, les bras croisés, très pâle, auprès de Miklaus, dont la torche tremble, regarde ; — au fond de la salle, Hartwig, le poing crispé sur son épée, a fermé les yeux, car une larme d’angoisse vient d’en bondir et de rouler sur sa moustache.
Cependant les attaques adverses se multiplient sur Axël, savantes, précises, d’un dessin de pointe à peine visible, menaçantes lueurs, en ligne haute et basse : il demeure comme de pierre à l’abri de son poignet mouvant, s’enfermant en son impénétrable épée.
Tout à coup, sur un battement évité — dont une ombre de fatigue irritée a exagéré, un instant, le jour, — Axël, en un foudroyant allongement de fauve, se détend, avec une opposition de garde, le bras et le fer horizontalement droits : soudain, entre les combattants, des gouttes de sang sautent dans l’air. Le commandeur Kaspar d’Auërsperg pousse un cri bref et rauque, et qui s’étouffe très sourdement ; — il tourne sur lui-même, bat l’air de ses deux bras en laissant échapper son arme, puis chancelle : ses genoux fléchissent ; il tombe, en avant, sur ses deux mains étendues : — bientôt, face contre terre, après une convulsion, il demeure sans mouvement ; en trois secondes, une large plaque rouge se forme et s’augmente à son côté gauche.
Ukko, qui s’est précipité, l’a soulevé, puis retourné, palpe la blessure
Le cœur est traversé. Tout est fini.
Un silence.