et trouble incapacité perdit sans retour la plus riche épargne de l’Allemagne. » Verdict proféré sur des semblances et sans enquête — (pour causes, d’ailleurs !) — devant un nom qui résume sept siècles de hauts faits. — En supposant que cette étiquette, inscrite, sur ce nom, par le roi, ne me dégage pas de toute déférence envers la téméraire majesté de celui qui n’hésita pas à m’en offenser, je prétends qu’elle ne me permet plus, en toute dignité, de lui notifier… ce qui ne saurait jamais être qu’une officieuse et secrète confidence. Car celle-ci prendrait, aujourd’hui, l’implicite caractère d’un démenti formel au jugement dont il osa ternir, à l’étourdie, l’auguste mémoire de mon père. Or, sur quoi serait fondé ce démenti ? Sur des suppositions, d’une autorité aussi contestable que celle de mon très vieil intendant, herr Zacharias ?… Ah ! je dis que la loyauté la plus ombrageuse ne m’oblige nullement à risquer de me couvrir d’un aussi stérile ridicule. J’ai d’autre emploi de mon temps.
Ainsi, j’en prends acte, pouvant éclairer votre roi, d’une parole mesurée et sérieuse — qui dissiperait, peut-être, l’ombre que laissera, dans l’Histoire, le nom de votre père, — vous vous y refusez ?