différait, si ma mémoire est fidèle. Oui. Le solitaire avait exigé, ce jour-là, les truffes de France, les épices d’Angleterre et le laurier de Sicile. Festonné d’une claire gelée de coings, il nous fut délivré, tout rêveur, sur un lit de plantes aromatiques. — Axël, je recommande la recette à ton maître-queux : un gentilhomme ne saurait trop prendre souci de sa table.
Dites-moi, mon cousin : vous avez tourné bride vers le château, cet après-midi ; la chasse vous ennuie-t-elle, — ou pensiez-vous devoir ménager vos forces pour les deux cents lieues que vous allez fournir ?
J’ai voulu dormir délicieusement aux sons lointains de ton cor infatigable, voilà tout.
Et — avez-vous fait de beaux songes ?
Des songes d’or. J’ai rêvé de cet ancien roi