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Scène V
Le Commandeur KASPAR D’AUERSPERG, seul
Voilà de magnifiques vieillards ! — Cela rappelle un beau champ de bataille, un bel hiver et une belle mort.
Regardant autour de lui :
Quel nid de hiboux ! — Des livres, dit-il. L’Histoire ancienne, sans doute ? Voyons.
Il ouvre un in-folio.
Le vin, passe encore ; il est presque aussi vieux que ceux qui l’ont mis en bouteilles, et son cru merveilleux supporte cependant cet âge sans faiblir.
Lisant :
Traité des Causes secondes.
Il rit.
Ha ! ah ! l’excellent titre !… Traité des Causes secondes ! — Ce jargon me paraît d’une clarté !… Ah ! ah ! — Continuons, un peu.
Lisant derechef :
Procul à delubro mulier semper !
Cette épigraphe n’est pas, il faut en convenir, du dernier galant.
Lisant encore :
Chapitre premier : Les Silentiaires. — Diable ! « Tout verbe, dans le cercle de son action,