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« Tantôt avec l’Arabe, avec les caravanes
Des déserts enflammés ; tantôt dans les savanes
Où le lion bondit, sa proie entre les dents ;
Tantôt, pensif, aux bras de maîtresses cuivrées,
Effleurant tes amours, comme ces fleurs dorées
Qu’on respire et qu’on jette aux vents :
« Tantôt dans les combats, avec les Palikares,
Aux mèches des canons allumant tes cigares,
Et du bout de la dague excitant ton cheval :
Tantôt dans le harem de l’émir solitaire,
Dont les cawas cruels, aux visages de terre,
Gardent les portes de santal :
« D’autres fois, naviguant aux Indes fiévreuses
Sur les fleuves sacrés, près des rives ombreuses