plus les convictions d’autrui : leur provision est faite. — Elles se creusent, aux côtés de la tête, comme celles des mathématiciens. Tempes creuses, creusets ! Elles distillent les idées jusqu’à mon nez qui les juge et qui prononce. Mon nez est grand, — d’une dimension même considérable, — c’est un nez à la fois envahisseur et vaporisateur. Il se busque, soudain, vers le milieu, en forme de cou-de-pied, — ce qui, chez tout autre individu que moi, signalerait une tendance vers quelque noire monomanie. Voici pourquoi : le Nez, c’est l’expression des facultés du raisonnement chez l’homme ; c’est l’organe qui précède, qui éclaire, qui annonce, qui sent et qui indique. Le nez visible correspond au nez impalpable, que tout homme porte en soi en venant au monde. Si donc, dans le cours d’un nez, quelque partie se développe, imprudemment, au préjudice des autres,
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