négation d’abord vénielle, puis d’un reniement plus grave, à cette éperdue parole : « Je jure que je ne connais pas cet homme ! »
Et, en cet instant, selon la prophétie du Sauveur, le Coq chanta.
Longtemps après la destruction de Jérusalem, au cours de l’un des premiers siècles de l’Église, il s’éleva, paraît-il, au sujet de ces trois mots, — s’il faut en croire une tradition latine provenue de vieux cloîtres, — une controverse des plus étranges entre des Juifs de Rome et quelques zélateurs chrétiens qui s’efforçaient de les catéchiser.
— Un coq chanta, dites-vous ?… s’écrièrent les Juifs, avec des sourires ; — ils ignorent donc notre Loi, ceux qui ont écrit cela ! Vous-mêmes, la connaissez-vous ? Sachez que l’on n’eût pas trouvé un coq vivant dans tout Jérusalem. Celui qui eût introduit, dans la cité de Sion, l’un, vivant, de ces animaux, — surtout la veille de ce jour de la Pâque où l’on immolait, sur les par-