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comme le parfumeur procède pour traduire les divers arômes des fleurs et des fruits. On obtient l’identité. Vous allez voir comment tout à l’heure.


IX

La bouche de rose et les dents de perle


« La belle Madame de X. pour laquelle s’est longtemps entretuée l’élite de notre jeunesse dorée, dut, en partie, l’irrésistible charme de sa bouche fraîche éclose à l’usage quotidien de l’Eau de Botot. »
réclames d’antan.


Tout d’abord, une question, si vous le permettez mon cher lord : ― miss Alicia Clary daigne-t-elle porter toutes ses dents ?

Lord Ewald, après un mouvement de surprise, fit un signe de tête affirmatif.

― Je l’approuve en ceci, continua Edison, bien que ce soit une grave infraction à la mode américaine. Ici, vous le savez, toutes nos belles misses, vraiment élégantes, eussent-elles dans la bouche toutes les perles du Pacifique, commencent, à de rares exceptions près, par se les faire extirper et remplacer par des dentiers mille fois plus uns, plus parfaits, plus légers que leurs dentures naturelles. —

Quoi qu’il en soit de miss Alicia Clary à cet égard, milord, ― (enfin, un accident est si vite advenu !…) ― sa dentition organique sera reproduite avec une fidélité… éblouissante.

En effet, cet excellent docteur Samuelson, ac-