gnifiante, un semblant de plaisir inconnu, ― ignominieux déjà, cependant ! ― et que l’Homme, au fond, n’accepte de commettre qu’avec un sourire faible et trouble et, d’avance, un remords. Comment se défier absolument, ― pour si peu ! ― de ces illicébrantes mais détestables amies, qui sont, chacune pour chacun, celle, entre toutes, qu’il ne faut pas rencontrer ! Leurs protestations et leurs instances, ― si subtiles, si artificieuses qu’on n’en distingue plus le métier ― l’obligent, presque… (ah ! je dis presque ! ― tout est dans ce mot, pour moi !) ― de s’asseoir avec elles à cette table où, bientôt, le démon de leur mauvaise essence les contraint, s’il faut tout dire, elles aussi, de ne verser à cet homme que du poison. Dès lors, c’en est fait : l’œuvre est commencée : la maladie suivra son cours. Un Dieu seul peut le sauver. Par un miracle.
En conclusion de tels faits, dûment analysés, édictons le draconien décret suivant :
Ces femmes neutres dont toute la « pensée » commence et finit à la ceinture, ― et dont le propre est, par conséquent, de ramener au point précis où cette ceinture se boucle, toutes les pensées de l’Homme, alors que cette même ceinture n’enserre, luxurieusement (et toujours !) qu’un méchant ou intéressé calcul, ― ces femmes, dis-je, sont moins distantes, en réalité, de l’espèce animale que de la nôtre. Par ainsi, étant tenu compte d’un scrupule, l’homme digne du nom d’homme a droit de haute et basse justice sur ce genre d’êtres féminins, au même titre qu’il se l’arroge sur les autres individus du règne animal.
Donc, étant donné que ― grâce à la mise en