limiter son exposé en envisageant principalement les transformations
en travail de l’énergie cinétique moléculaire des gaz parfaits. Cela le
conduit à remplacer parfois la réalité par des schémas simplifiés. C’est
ainsi que, imitant d’ailleurs en cela la plupart des auteurs, il remplace
le moteur à combustion interne par un moteur à air chaud recevant
de la chaleur de sources extérieures. Cette manière de faire revient
en somme à supprimer l’irréversibilité chimique. Mais M. Villey
précise que, pour le moment, il ne considère que les évolutions réversibles
et qu’il remet l’étude des évolutions irréversibles à un travail
ultérieur. Pour une telle étude, la thermodynamique pure fournit,
avec les notions d’énergie utilisable et de travail non compensé, des
méthodes précises et simples. Il sera fort intéressant de comparer ces
méthodes avec un exposé élémentaire directement fondé sur les conceptions
structurales. Je ne crois pas me tromper en affirmant que
c’est là que la tâche assumée par M. Villey sera la plus délicate. La
lecture du présent fascicule fait souhaiter vivement que son auteur
nous donne bientôt ce complément qu’il annonce à ses publications
antérieures.