Dans un précédent fascicule (no 28) de la même collection, consacré à l’étude des principes des moteurs thermiques, nous avons cherché à analyser le mécanisme de production du travail. Nous avons été amené à limiter notre étude aux cas — d’ailleurs les seuls importants en pratique — où ce travail est produit par un gaz, et emprunté à l’énergie cinétique d’agitation de ses molécules.
Nous conserverons cette même limitation du problème pour aborder un autre aspect de la théorie générale des moteurs thermiques, et comparer le travail obtenu à la dépense consentie.
Nous continuerons à faire très largement appel aux interprétations cinétiques, et il nous suffira de rappeler ici ce que nous avons déjà indiqué avec insistance dans le fascicule susvisé et dans un fascicule antérieur auquel il faisait suite : Nous pouvons nous permettre de faire appel à des représentations schématiques et à des interprétations approximatives, parce que nous cherchons, non pas à démontrer des résultats déjà établis par la Thermodynamique classique avec toute. la rigueur qu’elle comporte, mais à éclairer ces résultats en les expliquant physiquement. Dans ce but, nous avons, dans bien des cas, délibérément sacrifié la généralisation possible des relations envisagées, pour en analyser le sens sur des cas concrets. Cela permet d’atteindre plus facilement notre but essentiel qui est de faire réflé-
