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J. VILLEY.

décrit dans le sens de circulation des aiguilles d’une montre. Il sera alors tout entier à l’intérieur de la bande horizontale limitée par les températures et des deux sources, puisqu’il doit être au-dessous de lorsque l’entropie est croissante, et au-dessus de lorsqu’elle est décroissante. Soient et les entropies minima et maxima réalisées dans ce cycle que nous supposons réversible (mais les échanges avec les deux sources ne sont pas réalisés réversiblement). Son rendement évalué sur la figure 7 est égal à ou il est donc inférieur à celui du cycle de Carnot ou , car on a évidemment Cet abaissement de rendement est lié à l’aggravation des pertes au chauffage et au condenseur, par aggravation des discontinuités de température correspondantes.

Pareillement, l’intervention d’une source auxiliaire à débit total nul, ou échangeur, diminue le rendement. À cette diminution correspond par exemple la perte énergétique par les échanges avec la paroi, qui substituent, dans la machine à vapeur (cycle de Rankine), à la détente adiabatique CD, une détente telle que CEF (fig. 8). La


Fig. 8.

vapeur étant à des températures plus basses lorsqu’elle récupère la chaleur eFFf que lorsqu’elle l’avait cédée suivant CE, atteint une entropie finale plus élevée, ce qui comporte une cession supplémentaire fFDd de chaleur à la source froide. Corrélativement il y a évidemment une diminution de surface du cycle fermé, immédiatement visible par le fait que dCEe=eEFf entraîne CEHC=dHFf > DHFD.