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LE RENDEMENT DES MOTEURS THERMIQUES.

celui-ci cède lui-même à la source froide , donc finalement à l’atmosphère le cycle transforme en travail la différence et le rendement de ce cycle, ou rendement thermique, est égal à donc nécessairement inférieur à l’unité.

La discussion de ce rendement portant sur des quantités de chaleur échangées, l’emploi du diagramme entropique, qui mesure immédiatement ces quantités de chaleur, du moins pour les évolutions réversibles, s’y présente comme particulièrement commode. Il va nous aider à discriminer trois éléments distincts dans le rendement therinique (fig. 7).


1o Les valeurs des températures de la chaudière et du condenseur [1] permettent d’abord d’assigner a priori à ce rendement une limite maximum égale au rendement d’un cycle de Carnot ABCD réalisé entre ces deux températures, c’est-à-dire à ou

Fig. 7

On améliore ce rendement limite en élevant la température de la chaudière (diminution de la perte énergétique au chauffage) et en abaissant la température du condenseur (diminution de la perte au condenseur).

2o On peut être conduit, pour la commodité de réalisation, à choisir un cycle autre qu’un cycle de Carnot. S’il est moteur, il est

  1. est la température de l’eau qui se condense ; elle peut être supérieure à celle de l’eau de refroidissement.