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J. VILLEY.


une nouvelle valeur du pouvoir énergétique


On tire de là, en tenant compte de l’égalité calorimétrique ci-dessus.


ou encore


et cette relation, comparée encore à l’équation calorimétrique, entraîne que est plus grand que

En effet, construisons (fig. 6), en portant en abscisses, la

Fig. 6.

courbe soit ABC ; l’équation calorimétrique signifie que la surface aACca est double de aABba ou que aABba = bBCcb. Construisons, d’autre part, la courbe soit AB’C’ ; on voit que aAB’b - bB’C’c, d’où évidemment

L’excès d’air diminue donc le pouvoir énergétique des produits de la combustion, par conséquent il augmente la perte à la combustion, il y a lieu de remarquer que, corrélativement, il diminue la perte au chauffage en diminuant l’écart de température entre les gaz du foyer et la chaudière. Par contre, il augmente la perte par les fumées en augmentant la masse de gaz brûlés qui sort du foyer à une température au moins égale à celle de la chaudière.