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LE RENDEMENT DES MOTEURS THERMIQUES.

Soit le point de départ (mélange homogène à la température ambiante , et B le point d’arrivée (gaz brûlé, à la température de combustion ). Considérons (fig. 5) le cas particulier de la combustion B à volume constant ; nous l’avons de plus déjà supposée adiabatique.

Prenons, sur la verticale B à volume constant, un point (P’, P) à température  ; il est placé beaucoup plus haut que B.

On peut, théoriquement, réaliser une combustion réversible comportant les mêmes états extrêmes, par la suite d’opérations

→ A’ → P’ → P → B.

On a

          et          


Fig. 5

Déterminons les variations d’entropie qui accompagnent ces deux passages djun diagramme à un autre. Elles correspondent à la diffusion mutuelle irréversible, à pression constante, de deux gaz différents, pour constituer un mélange homogène.

Pour calculer on peut envisager une opération fictive réalisant réversiblement, au moyen de parois semiperméables, la séparation → A’. Elle comporte d’abord une séparation adiabatique isotherme à la fin de laquelle chacun des deux gaz occupe, sous la pression un volume égal au volume commun initial ; il faut la faire suivre d’une compression isotherme ramenant chacun d’eux au volume et à la pression et qui exige au total l’enlèvement d’une quantité de chaleur égalé à il y a donc une diminution d’entropie égal à