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J. VILLEY.

dissement des cylindres, opération qui ne fait pas partie intégrante de l’évolution, mais qu’exige la bonne tenue mécanique du moteur.

Enfin, à la chaleur cédée par le moteur, directement à l’atmosphère, par conductibilité, convection ou rayonnement, correspond une perte accessoire évitable, que l’on peut supprimer en effet par un isolement thermique convenable » Une autre analogue correspond à la chaleur cédée par les parois extérieures du foyer. Il est à noter que dans ces deux cas, on supprime la perte, non plus en annulant la chute de température, mais en annulant le flux de chaleur par un isolant thermique (qui élève l’écart de température).



CHAPITRE IV.

ÉTUDE ÉNERGÉTIQUE DE LA COMBUSTION.


18. Variation d’entropie dans la combustion. — La combustion transforme intégralement[1] (§ 2) l’énergie chimique disparue en énergie thermique que l’on utilise dans la suite de l’évolution. Mais ce résultat, tout à fait satisfaisant à première vue, n’empêche pas que la combustion soit irréversible, donc qu’elle comporte une perte énergétique. C’est dire que l’on pourrait obtenir un travail utile supplémentaire si on la réalisait par voie réversible.

Considérons l’hypothèse de la combustion adiabatique. Elle est satisfaite en première approximation par suite de la rapidité de la combustion. Alors, si l’entropie passe de à n la perte énergétique est égale à . Ce terme est en même temps le terme en tropique de la variation d’énergie utilisable La détermination de cette variation d’entropie peut se faire en principe par la méthode générale qui consiste à évaluer dans une évolution réversible allant de l’état 0 à l’état 1.

Une telle opération est théoriquement possible en passant par un état où les gaz de la combustion seraient totalement dissociés thermiquement. En fait, nous sommes incapables de la réaliser parce que

  1. Si les gaz brûlés et le mélange initial sont assimilables au même nombre de molécules-grammes d’un gaz parfait.