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J. VILLEY.

diagramme) et AB’ (deuxième diagramme) sont adiabatiques et réversibles. L’évolution irréversible adiabatique qui ramène en B’’ (premier diagramme), comportant, du fait de son irréversibilité, une augmentation d’entropie, place donc le point B’’ à droite du’ point B.

C’est cette variation d’entropie


qui détermine la perte énergétique Le procédé le plus simple pour l’évaluer est basé sur l’observation (§ 8) que, dans l’opération adiabatique B’B’’, l’énergie mécanique produite est égale à il en résulte que si cette énergie mécanique est nulle, les points B’ et B" sont sur une même courbe Dans ce cas, la détermination de sera immédiate sur le diagramme de Mollier, qui utilise pour abscisses l’entropie et pour ordonnées justement la chaleur totale

Construisons, sur ce diagramme (fig. 3), la courbe que

Fig. 3.


nous supposons toujours être la limite de nos détentes. La pression étant constante on a et la pente de l’isobare est donc


Nous obtenons ainsi, dans le domaine de saturation où est constant pour constant, une droite d’inclinaison constante égale à dans le domaine de la vapeur surchauffée, au contraire, le chauffage