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J. VILLEY.

C’est cette première transformation inévitable en énergie thermique qui nous a permis d’assimiler la combustion à un apport de chaleur venant de l’extérieur, pour analyser le fonctionnement des moteurs à combustion interne au moyen d’un cycle fermé fictif supposé réalisé avec un gaz neutre (M. 13).


3. Valeur mécanique d’une masse gazeuse. — Les considérations précédentes nous amènent donc à considérer l’énergie thermique équivalente à l’énergie chimique disparue, comme un point de départ secondaire de notre évolution motrice.

Il est intéressant de préciser, connaissant les caractéristiques et de l’atmosphère, et l’état initial de la masse gazeuse qui contient cette énergie thermique, la valeur du travail qu’elle est susceptible de fournir.

Son état d’aboutissement final naturel sera celui qui correspond à et et que nous pouvons définir aussi par les valeurs correspondantes et de son énergie interne et de son entropie. Soit l’état initial .

Fig. 1.

Nous cherchons à obtenir de notre masse-gazeuse le plus de travail possible ; nous devrons donc éviter les échanges thermiques avec l’atmosphère tant que sa température est supérieure à , parce qu’ils correspondraient évidemment pour elle à des pertes d’énergie.

Nous commencerons donc notre évolution motrice par une détente