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pays Tong-hak), où ils furent exposés devant la porte principale.

Sa tête fut liée par les cheveux avec celles de trois autres chefs Tong-hak-ou-to récemment exécutés et la funèbre grappe attachée à un pieu planté au beau milieu d’un des bras de la croisée de Séoul, près de la Petite Porte Ouest.

Immédiatement, les Tong-hak-ou-to se soulevèrent dans les trois provinces du Sud ; le Taï-Ouen-Koun, en relations secrètes avec eux, les excita de toutes ses forces ; la reine, qui sentait le terrain miné sous ses pieds, multiplia les supplices secrets et publics, et très rapidement, apparurent les causes, restées latentes, d’un conflit pour la possession de la Corée, auquel le Japon et la Chine, le premier bien, et l’autre mal, se préparaient depuis dix ans, comme à une crise inévitable.